Pendant que le jeune homme continuait ses avances, la demoiselle s'attaqua au reste des boutons de la chemise blanche de l'inspecteur. Un par un ils tombaient au passage des mains habiles de la femme qui finit par lui enlever entièrement le vêtement. Elle passait ses mains sur le torse maintenant nu de l'allemand tout en continuant de déposer des baisers donc son cou. Petit à petit elle l'entraînait vers le seul lit de cette chambre, venant l'allonger, mais ce comportement si docile est pour le moins étrange quand on connaît le fameux monstre.
Avant que la demoiselle n'entame d'autres procédures, l'homme qui était auparavant allonger retourna la demoiselle pour venir l'allonger et se mettre au dessus d'elle, à califourchon. Dissimulant ses intentions par des baisers dans le cou, le blondinet attrapa ses menottes pour venir doucement menottée la demoiselle au lit dans un léger ricanement. Il fallait bien sortir du lot avec des idées vu et revu sur le terrain.
Sûrement pensait-elle que ce monsieur si froid au premier abords avait des fantasmes un peu bizarre. Cependant, la vérité était tout autre, et cela se vit très rapidement. E continuant ses baisers, l'inspecteur montait doucement et sensuelle ment sa main vers la bouche de la demoiselle, comme pour dissimuler la suite. Puis, en une fraction de seconde, tout changeât en lui. Rapidement, la main si sensuelle venait d'être brusquement plaquer sur la joue de la demoiselle tandis que ses genoux venaient immobiliser ses bras.
Dans un ricanement sinistre, l'allemand releva la tête pour que la femme admire avec inquiétude un sourire qui ne présage ai rien de bon. Comme pour l'inviter ne pas parler, gémir, hurler, il lui adressa d'une voix câline :
- Chuuuut... Tu ne voudrait pas précipité l'inévitable quand même ? Comprend tu la situation ? Il y a tant de chose qui pourrait te tuer ici... Ce coussin t'étouffant à la mort ou encore ma main venant serrer ton cou si fragile jusqu'à entendre le bruit distinct de ta nuque se briser...
C'est comme si l'homme du bar n'avait jamais exister, que cet homme était bourré ou totalement fou. Tout en prononçant ces paroles, il caressait du bout des doigts les coussins ses côtés puis vint faire de même sur le cou de la jeune femme. Un sourire lugubre, une main venant se poser sur son cou si fragile... Si la jeune femme n'avait pas peur, c'est qu'elle vraiment parée à toutes les atrocités de ce monde.
Puis calmement, Aston passa sa main anciennement positionner sur le cou de la jeune femme dans ses cheveux pour se recoiffer comme son habitude. Son sourire avait disparu, il passa ensuite sa main dans sa poche arrière pour en sortir une carte de visite qu'il déposa dans le décolleté de la demoiselle en plus de l'argent qu'il lui devait pour les verres et ses services.
- Comprend-tu maintenant contre quoi je me bat en voulant interdire ces pratiques ? Si déjà j'arrive à plus amplement sécurisé ces actes dans une telle ville ça sera déjà bien... Enfin bref, ne t'en fait pas, je ne suis pas un dangereux psychopathe adepte de la strangulation.
Il Se releva doucement pour finalement enlever sa main de la bouche de la demoiselle. Calmement, Aston ramassa sa chemise qui à terre pour la remettre sur ses épaules et enfin il prit sa veste sur le bras avant de se retourner vers la jeune femme.
- Alors ? Cette sensation... Tu l'a ressentit ? La peur ?
Un silence s'installa entre les deux personnes avant de finalement ouvrir la porte en laçant un dernier regard la femme aux yeux si spéciaux.
- Je voudrais que tu me raconte ton histoire un jour, passe me voir. Tu peut garder les menottes, ça te sera sûrement utile. Joyeux Noël.
Dans claquement de porte, le psychologue descendit rapidement les escaliers pour s'approcher du barman. Il déposa sur le comptoir la clé des menottes avant de se dirigé vers la sortie, histoire que quand il entendra les cris de la demoiselle il puisse la libéré. Poussant la porte du bar, l'inspecteur repris sa route sous la neige et le froid mordant qui couvrait peu à peu la ville.

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