. . . .J’essayais de sourire tant bien que mal malgré la situation. Pour tenter d'insuffler un peu de vie dans cette personne en face de moi. De joie et de bonne humeur… Mais au vu de la question qu’elle venait de me poser je ne me faisais pas vraiment d’illusions. Elle avait l’air dévastée. Et c’était un peu normal en soit… Au vu de ce qu’elle venait de me raconter… Je fus un peu choquée d’ailleurs… Kira. Notre… Reine ? Elle avait tué son mari donc ? Je venais alors de comprendre qu’en fait cette question était la pour amener ce qu’il s’était réellement passé et le pourquoi de sa soudaine visite. Mais c’était compréhensible non ? Si ce dernier était un goujat qui ne faisait qu’être violent et de la maltraitait elle et son fils. La chair de sa chair. Je voyais les larmes commencer à se former à nouveau sur des yeux déjà gonflés… Non… Ce n’est pas bon… J’allais chercher des mouchoirs et je venais me poser à côté d’elle. Prenant un mouchoir venant légèrement tamponner ses yeux, laissant mon autre main couler dans la sienne pour la serrer fort… Ce n’était pas facile… Ni pour elle. Ni pour moi… Ca me faisait aussi beaucoup à assimiler. Apprendre que ma reine avait fait de telles choses… Enfin… Ce n’était pas vraiment pour un si grand mal que ça mais tout de même ça risque de créer une certaine divergence d’opinion… Et surtout… Qui va diriger les domae maintenant ? Je dois prévenir quelqu’un au QG… Si ça se trouve ils ne savent pas encore ce qu’il s’est passé Enfin… Ce sont des soucis pour plus tard ça… Je dois d’abord m’occuper d’elle. Le reste viendra après…

“Hey… Écoutes… Ce qui est fait est fait… Tu n’as rien fait de mal… Elle n’est pas une meurtrière… Enfin si… Mais ce n’était pas à des fins malsaines… Bien au contraire… Et en la laissant vivre comme ça en portant ce fardeau malgré toi… Tu as laissée une mère vivre avec son enfant un peu plus longtemps dehors... “

Je n’ose même pas imaginer comment ce doit être difficile de vivre sans parents… Et maintenant que sa mère est sous les barreaux et son père dans un autre monde… C’est triste mais il n’y a plus vraiment d’attaches parentales à sa disposition… Je tremblais un peu des mains… Et je me retenais du mieux que je pouvais pour ne pas me mettre à pleurer moi non plus… Je ne devais pas je dois rester forte… Pour elle.

“Tu n’as rien fait de mal okay, elle est passée aux aveux parce qu’elle n’en avait plus le choix… Tu ne lui a pas menti… Tu lui a juste… Caché une véritée dure à entendre à.. à admettre. Et puis de toute façon tu ne le connaissais pas à l’époque… Je veux dire ton mari… Tu ne pouvais pas le prévoir...”

Oui elle ne mentais pas de toute façon non ? Elle était juste bloquée dans une situation inconfortable. Je ne voudrais pour rien au monde être à sa place. Je continuais de serrer sa main… Séchant la moindre larme venant s’échapper encore de ses yeux… En tentant encore de garder un peu mon calme.

“Ecoutes… Je ne connais pas vraiment Aston… Mais.. s’il t’aime il comprendra… Et puis il sait que c’était ta meilleure amie pour qui tu ferais tout non ?”

Comme elle ferait tout pour moi… Je le sais… C’est comme ça qu’elle exprime en partie son amour pour les personne qu’elle aimait. En se donnant toujours à fond…. Quitte à être elle même dans la mouise… Pauvre Katherinne. C’est si dur. Je venais lâcher le mouchoir qui fondait presque sous mes mains pour venir la serrer fort contre moi… Prenant sur moi mon anxiété… Je ne savais pas vraiment comment faire pour remonter le moral de quelqu’un… Mais je sais que quand Warren me tient dans ses bras je me sentais un peu mieux après… Donc… Je le faisais…

“J-j-je suis désolée Ka-Katherinne… Je…”

… Pleurais.

. . . .J’avais craqué… J’étais inutile. Elle venait me voir pour se changer les idées… Trouver un refuge, j’étais la personne sur qui elle comptait pour l’aider dans ce cas et finalement je me laissais submerger par ma propre empathie. Je voulais simplement essayer de la comprendre pour l’aider au mieux, mais ce qu’il lui est arrivé me déchirait le coeur en petits morceaux tous inégaux. Je l’avais senti un peu plus tôt elle s’était mise à serrer mes mains qui tremblaient.


“La seule sotte dans cette pièce c’est moi…”

Disais-je entre deux sanglots. Je n’étais même pas capable de servir d’épaule sur laquelle elle pouvait s’appuyer pour rebondir dans cette vie qui est aussi cruelle qu’ atroce. Je sentais ses douce main me câliner et me bercer tendrement… Non… Je ne pouvais pas réagir comme ça… C’était inapproprié. Je dois me reprendre… Mais… Pas maintenant… Après une petite minute.
J’attendais alors patiemment que la fameuse minute passe et enfin je me relevais un peu plus en venant m’essuyer les yeux doucement avec mes manches…

“Excuses moi… Je n’aurai pas dû réagir comme ça… C’est… Déjà assez difficile pour toi tu n’as pas besoin de t’occuper d’une pleurnicheuse comme moi à côté.”

Je me relevais alors pour aller chercher un mouchoir. Je m’en voulais tellement maintenant… Et j’en venais à repenser à ce qu’il lui arrivait… Et si ça m’arrivait à moi. Est-ce que je vais vraiment le prendre comme je le lui avais dit ? Je n’en sais rien. Car au final après un peu plus de réflexion j’imagine que ça doit être assez compliqué comme situation à vivre. C’est probablement pour ça qu’elle s’était mise à fuir par un temps pareil. Mais au fond je me sentais un peu heureuse qu’elle soit venue me voir. Ca prouve qu’elle tenait à moi et surtout que je pouvais lui être utile. Alors… Soyons cette personne qu’elle s’attend à voir en venant ici. Je me claquais fortement les joues jusqu’à les faire rougir un peu pour reprendre mes esprits et je m’avançais à nouveau vers elle en lui tenant une nouvelle fois les mains. Sans trembler cette fois-ci et un regard empli de détermination et de compassion.

“Ecoutes… Je ne connais pas vraiment Aston. Mais je sais qu’il t’aime. Sinon il ne se serait pas coupé en 1000 pour t’offrir cet anniversaire que tu as eu la dernière fois… Il est même venu me voir jusque chez moi pour te faire la surprise de ma venue… Enfin… Si on peut dire que ma venue est considérée comme une surprise… et… Euh… Tout ça pour dire que je suis certaine que ça va aller”

Je m’approchais d’elle pour lui faire une douce étreinte pour lui remonter un peu le moral et lui faire comprendre qu’elle n’était pas seule et qu’elle ne le serait jamais quoi qu’il arrive. Même si c’est un peu compliqué pour elle d’être seule en ce moment… Elle quie st enceinte… J’attendais quelques instant comme ça avant de la laisser un peu respirer. Prenant sa tasse dans mes mains et la rapprochant d’elle..

“Tu sais ma mère disait toujours… Quand ça ne va pas bois quelque chose de chaud et que tu aimes. Ca ira un peu mieux. Prends donc… J’ai aussi des biscuits et j’ai essayé de faire des gâteaux aussi si tu veux. Et aussi. Je ne te laisserais pas. Je suis la”

. . . .Je ne sais pas si comme elle le disait j’avais raison. Ce n’était que des paroles en l’air pour tenter de rassurer une personne chère qui ne va pas bien. Soyons réalistes une seconde, je ne sais pas comment tout ça va évoluer. Et elle même ne sait pas comment tout ça va évoluer. Et d’ailleurs je dois avouer que la situation était critique. Mon empathie avait même pris l’emprise sur moi et je m’étais laissée aller à pleurer. Je n’aurai jamais dû… Et je regrette.

Elle m'expliquait un peu après que lorsqu’elle faisait ses études sa mère lui apportait toujours une tasse de café avec un peu de vanille quand elle n’allait pas bien. Que serions nous sans nos mères hein ? Elles ont été des femmes avant nous et nous ont toutes plus ou moins façonnées pour vivre dans le monde dans lequel on vit actuellement. Elles ont toutes ces petites attentions qu’elles seules peuvent nous procurer… Je me souviendrais toujours des soirées ou je suis restée à pleurer dans les bras réconfortants de ma regrettée mère. J’avais pour habitude d’aller la voir directement quand ça n’allait pas. Maintenant qu’elle n’est plus, j’avais trouvé du réconfort chez d’autres personnes. Et Katherine faisait partie de ces personne.Cela étant, je ne m’attendais pas à ce que ce soit elle qui vienne vers moi quand ça n’allait pas. Ca me peinait de la voir souffrir comme ça. Je n’avais pas envie de revoir cette facette que j’ai pu connaître d’elle il y a des années de ça. J’ai peur qu’elle puisse sombrer à nouveau dans une dépression sans trouver de fin. De porte de sortie… Autre que… Non. N’y pensons pas.

“Désolée… J’aimerais t’offrir un café aussi avec de la vanille… Mais c’est compliqué dans ton état actuel. Ce ne serait pas la meilleure des idées.”

Lui disais-je en gardant ce même sourire de façade qu’elle me montrait. Ca se voyait qu’elle voulait tout faire pour ne pas peser sur l’ambiance assez morose.
Elle changeait de sujet… Enfin c’était aussi un peu de ma faute je lui avais demandé ce qu’elle voulait manger. Et donc les gâteaux que j’avais pu préparer.

“Oh. Attends ne bouges pas.”

Je me levais alors pour aller chercher les gâteaux. Ils étaient encore un tout petit peu chaud. Je les laissait refroidir sur l’un des îlots de ma cuisine. Je cherchais dans sous plats dans mes tiroirs et je venais les poser à tables dans un premier temps avec deux assiettes et deux fourchettes. J’allais ensuite enfiler mes gants de cuisine pour prendre les plats chauds. Ils étaient assez mignons avec des oreilles de chats dessus. C’était quelque chose que j’avais acheté sur un coup de tête et depuis je m’y suis un peu attachée. Je posais enfin les trois gâteaux sur la table venant les présenter un à un.

“Alors voilà j’en ai fais trois du coup… Ils sont fortement inspiré de ta recette de la dernière fois… Mais ce sont des tests. Je ne sais pas s’ils sont bons. Et puis je ne suis pas spécialement douée pour ça… Mais je voulais essayer pour… Lui…”

Je rougissais un peu rien que de penser à Warren et à sa réaction si jamais je pouvais lui apporter un plat ou quelque chose qu’il pourrait manger que j’ai pu fabriquer à l’aide de mes dix doigts. Ce serait… Le rêve et si bien si ça lui plaisait… Ah… Je secouais vivement la tête pour m’empêcher de baver plus que ça. Et je venais expliquer à Dame Hammerman de quoi étaient composés mes créations. Il y en avait un plus ou moins similaire à celui qu’elle m’avait montré l’autre jour. Un autre avec des zests d’oranges. Et enfin un dernier avec des zests de citron. J’avais aussi profité de l’occasion pour y ajouter un peu de cannelle dans ceux-ci histoire de ne pas refaire exactement le même qu’elle.

“Voi-Voilà… Ils sont encore un tout petit peu chaud mais ils devraient être mangeable tu veux en goûter un ? Et.. Si tu le veux bien… Euh… Me donner ton avis sur ceux-ci…”

Je venais alors enlever un de mes gants le déposant délicatement sur la table et je lui tendais un couteau pour couper les sucreries. J’avais un peu de stress qui s’accumulait en moi à l’instant. Et si je m’étais trompée entre le sucre et le sel ? Et si ils n’étaient pas bons au final ?

. . . .Non seulement ses petits ne vont pas apprécier mais aussi je la connais et s’il leur arrive quoi que ce soit plus tard à cause d’une malheureuse tasse de café, je sais qu’elle va s’en vouloir à la mort. Et pourtant je n’imagine même pas à quel point elle souhaiterait en boire en ce moment je crois. Mais ce n’est pas vraiment une excellente idée. Autant en rester là et puis ce sera bien comme ça. Au pire si elle veut je peux toujours rajouter une pointe de sucre vanillé dans sa boisson. Même si je sais que ça n’aura pas exactement le même effet escompté.

J’étais partie chercher les gâteaux dans la partie cuisine de la pièce. La laissant seule un petit instant. Je ne l’avais pas vu ni regardé j’étais trop occupée à essayer de ne pas me brûler en les prenant. Lorsque j’étais revenu vers elle en lui tendant le couteau, pour couper sa part elle me disait qu’il serait probablement heureux de cette attention de ma part. En tout cas c’est ce que j’espérais, je voulais simplement lui faire plaisir en lui faisant des petites douceurs je sais qu’il raffolait toujours de ce que je lui ramenais du japon la plupart du temps alors je me suis dis vu que je ne compte pas y retourner avant un petit moment pourquoi pas essayer de faire autre chose. Tant que je pouvais voir un peu plus son sourire j’étais heureuse de toute façon. Et c’est le genre de petite attention que je peux lui apporter aussi. C’est ce que j’avais lu dans un de ces magazines. Pour conquérir un homme il faut aussi passer par son estomac.

“J’espère qu’ils seront aussi bon qu’il sont beau en apparence.”

J’avais peur qu’ils soient mauvais… Et si c’était le cas ? Et si tous mes efforts n’avaient servis à rien. J’avais le stress qui montait encore et encore. Comme le mercure d’un thermomètre près d’un chauffage. Au bout d’un moment juste après qu’elle ait gouté l’un d’entre eux je voyais un sourire se dessiner sur son visage. Et je pouvais voir qu’il était sincère celui-ci. Contrairement à tous ceux qu’elle faisait depuis tout à l’heure. Je rougissais un peu laissant la tension baisser quand elle venait les complimenter…

“Euh… Hum… M-Me-Merci… Ca me touche beaucoup.”

J’allais me poser à côté d’elle pour en goûter un morceau moi aussi. C’est une bonne nouvelle ça veut dire que je pourrais lui en ramener demain. Je suis certaine qu’il va les trouver bons lui aussi.
Mon petit instant de joie a vite tourné au vinaigre quand je voyais Kate s’affoler à nouveau après avoir regardé sa montre et l’heure. Elle devait s’occuper de l’enfant de Kira et elle était en train de m’assaillir de question. Ca n’allait pas… C’était reparti vite d’un coup. Je devais la calmer et vite. Je posais alors mes deux mains sur ses épaules.

“Hey hey hey écoutes. Ca va aller okay ? T-Tu peux le faire. Tu en es capable je n’en doute pas une seconde okay ? Je vais venir avec toi et tout va bien se passer okay ? Si tu veux tu peux même rester ici une nuit ou deux. Mais tout va aller bien. Je suis là okay okay.”

Je venais la serrer contre moi quelques instant pour la rassurer du mieux que je pouvais. Tout allait bien… Mais la on dirait que non…

“Allez habilles-toi… Sèches tes larmes… Il faut que tu lui dises que tout va bien… Qu’elle est… euh… Je sais pas en rendez-vous professionnel… C’est un enfant il n’a pas besoin de tout savoir maintenant…”

Je me changeais en mettant des vêtements un peu plus habillés et je mettais mes chaussures je prenais ma veste et les clés de ma voiture. Je lui proposais aussi si elle voulait prendre quelque chose pour se couvrir ou quoi… Et je la tirais avec moi jusqu’à ma voiture.

“Allez viens. On va le chercher et retiens bien que je suis là d’accord ?”

Je me mettais alors en route avec elle. C’était peut-être un peu violent mais on devait aider ce gamin. Et puis je ne pouvais pas y aller seule. De un j’ai peur qu’elle fasse des bêtises et de deux… Je ne sais pas ou ma Reine habite.

. . . .Je me sentais redevable envers elle. Pour toutes les fois ou elle venait m’aider. Pour toutes les fois ou je venais la voir sans convictions ou n’allant pas bien… C’est pour ça que je faisais de mon mieux pour l’aider. Et je devais prendre sur moi énormément de choses j’allais rencontrer une nouvelle personne. Même si c’est un enfant j’avais un certain stress qui s’accumulait. Je tentais de me rassurer en me disant que c’est la grande bête qui a peur de la toute petite. Mais bon je n’étais pas des plus à l’aise non plus. Katherine semblait encore un peu fébrile. Elle n’était pas rassurée et gardait toujours sa main sur son ventre. Pendant le trajet je la voyais regarder dehors comme si elle cherchait inlassablement quelqu’un mais sans réellement la trouver. Peut-être que c’était Aston qu’elle venait de fuir ? Elle doit se sentir si mal. De l’avoir laissé comme ça sans rien dire et de partir, sans donner de nouvelles. Mais elle va surement reprendre contact avec lui non ? Il est capitaine de police et il serait probablement capable de mobiliser toute les unités à Quederla à la recherche de sa femme. Ce serait problématique. Il pourrait croire qu’elle a été enlevée ou quoi. Et si ils venaient chez moi comme s'ils cherchaient des personnes mal intentionnées… Non… N’y pensons pas… Tout simplement.

Je suivais ses indications et enfin arrivés à destination je sortais pour l’aider elle même à sortir de la voiture. Ce ne devait pas être facile en étant enceinte me disais-je et effectivement. J’avais aussi eu la bonne idée d’apporter avec nous des parapluies. Histoire de ne pas nous retrouver sous cette pluis qui ne voulait clairement pas se calmer. Et je la laissais aller vers la maison de Kira. Seule. Je ne sais pas si je devais venir ou non… Après tout je ne le connaissais pas et lui non plus et puis de toute façon Katherine le connaît non ? Enfin… Je veux dire si Kira lui a demandé de s’en occuper personnellement… C’est qu’il y avait une raison valable.

A peine elle était entrée dans la maison qu’elle m'appelait pour la rejoindre… Je m’avançais alors vers l’entrée pour la rejoindre laissant mon parapluie dehors. Et elle venait me présenter au gamin. Je lui faisais un simple coucou de la main. Et il enchaînait tout de suite sur une question qui pouvait être un poil sensible. J’avais une boule dans la gorge. ET je n’étais pas la seule on dirait Kate. Elle allait vriller… Elle ne savait plus quoi dire… Je prenais une grande inspiration et je m’avançais alors. En me mettant à la taille de cet enfant.

“E-Écoutes… Ta maman sera un peu occupée pendant quelques temps… En attendant tu vas rester avec Tata Kate o-okay ?”

Je prenais l’une main de Katherine à côté pour la rassurer. Comme pour lui dire de rester forte et de maintenir la face… Ce n’est qu’un enfant il n’a pas à subir tout ça. Il n’a pas à supporter les choix de ses parents sur ses maigres épaules. Et si je tenais sa main c’était aussi pour me rassurer moi-même. Mais maintenant on faisait quoi ? Je ne savais pas trop quoi lui dire à ce mome non plus… Est-ce qu’elle va venir vivre ici avec lui ? Je n’ai pas l’impression qu’elle veuille retourner chez elle maintenant ? Et elle ne semble pas capable de s’occuper de lui seule. Je demandais au gamin de.. D’aller euh… Jouer en attendant que l’on prépare le repas. J’avais surtout besoin de m’entretenir un peu avec Katherine et ainsi voir son état et ainsi décider de ce qu’il pourrait arriver par la suite. Et surtout de ce qu’on fera. J’attendais qu’elle descende un peu en pression avant de lui poser la question fatidique.

“Je.... Tu veux venir avec lui chez moi ? Je pourrais vous laisser ma chambre et moi je dormirais euh… Quelque part. Ou je pourrais euh… Aller chez Warren temporairement… Ou bien tu veux rester ici avec lui.”

Dans le second cas… Que je n’espérais pas qu’elle choisisse, j’avais oublié de préciser que je ne resterais pas ici avec elle. Je ne me sentirais pas à l’aise de rester chez ma Reine. Pas à cause de ce qu’elle a fait… Mais… Par respect pour elle…